Ce début de printemps est marqué pour notre département par une poursuite d’une inquiétante situation de sécheresse. L’automne et l’hiver ont apporté relativement peu de précipitations et n’ont pas permis ni de recharger les sols en eau, ni de compléter les niveaux des retenues, et en particulier les barrages d’eau potable.
Les évolutions de la situation des cours d’eau, de l’hydrométrie des sols et du remplissage des retenues dépendront quasiment exclusivement des précipitations qui interviendront lors du printemps et de l’été. Elles seront attentivement surveillées pour permettre de réagir.
Pour ce qui concerne l’eau potable, une grande majorité des Ligériens est alimentée à partir de grands barrages réservoirs, que le manque de précipitations n’a pas permis de remplir. La situation en cette fin du mois de mars est similaire à celle d’une fin août.
Tous les habitants sont appelés à veiller à leurs consommations, que les communes soit alimentées par ces barrages, ou qu’elles soient alimentées par un prélèvement de surface qui reste soumis à la réalité des précipitations à venir.